Col de Richemond - l'Écorche-Boeuf

Jeudi 25 avril 2024 : nous sommes 9 pour partir à la découverte (pour certains) de l'Écorche-Boeuf.

Un tour déjà fait en 2016 et 2017 mais qui reste un peu spécial.

À part les 2 premiers kilomètres parcourus sur le GR9, c'est un circuit non balisé, peu fréquenté.

Le temps est relativement beau mais froid (2°C) au parking en amont du col de Richemond, notre point de départ.

Du parking, un chemin bien encombré nous permet d'accéder au GR9 en contrebas, dans la Combe à la Done.

Direction plein Sud avec un passage vers une stèle à la mémoire de Charles PINCHON, résistant.

C'est près de cette stèle que se trouve la source du Bief de la Frache que nous allons retrouver le long de la première partie de cette balade.

Nous poursuivons sur ce GR sur environ 1800 mètres.

Dans une courbe à droite, nous prenons un chemin non balisé à gauche qui descend jusqu'à la traversée du ruisseau du Tumelay qui vient se jeter dans le bief de la Frache à ce niveau.

Le chemin, pas vraiment entretenu, un peu boueux par endroits, remonte un peu puis redescend dans une reculée avec une station de captage d'eau.

C'est à cet endroit que naît la rivière de la Dorches, union du Bief de la Frache et du ruisseau de l'Attendry.

Le site, déjà bien encombré les années précédentes, est devenu presque inextricable avec des arbres couchés dans tous les sens.

Difficile de trouver le début du sentier sur le talus de l'autre côté de la Dorches.

Des morceaux de rubalise très anciens et des petits rubans bleus nous font croire que nous sommes sur la bonne piste.

Nous suivons un semblant de sentier, quelques cairns nous indiquant qu'il s'agit bien d'une piste mais rapidement on semble s'éloigner du sentier indiqué sur la carte.

Une reconnaissance nous montre que le vrai sentier conduisant à l'Écorche-Boeuf se trouve une centaine de mètres en contrebas.

Tout le monde descend tant bien que mal hors piste pour retrouver le bon sentier.

Cette fois nous sommes sur la bonne piste et nous ne tardons pas à arriver sur ce site remarquable.

L'explication plausible est qu'une canalisation enterrée sous le sentier conduit l'eau depuis le captage vu précédemment jusqu'à la plaine en contrebas de ce massif, du côté de Chanay probablement.

Au passage du lieu dit l'Écorche-Boeuf, il a fallu entailler sérieusement le rocher pour permettre le passage de ce conduit.

Une tranchée encaissée et spectaculaire avec une arche naturelle se dévoile alors, lieu un peu magique.

Le sentier bien marqué amorce alors une longue descente de près de 2 kilomètres jusqu'à la cote 752 où nous faisons une pause pour le pique-nique.

Rencontré au cours de cette descente une orchidée remarquable et beaucoup de houx.

Le pique-nique est pris rapidement car la température est vraiment froide.

Maintenant il faut remonter jusqu'au col de Richemond.

C'est un chemin large sans grande difficulté sur environ 2 kilomètres jusqu'à la cote 912.

En se retournant nous profitons de belles vues du côté de la Tournette et du Mont-Blanc.

bifurcation à la cote 912

À partir de la cote 912, la pente s'accentue jusqu'à une cabane de chasseurs, puis c'est un profil un peu plus descendant pour arriver dans une clairière avec une grange au lieu-dit le Replat.

Magnifique point de vue à cet endroit, à 1000 mètres d'altitude.

Nous poursuivons en remontant vers la Côte Jean Court.

C'est le point le plus haut de notre tour : altitude 1090m.

Puis c'est la descente vers le col de Richemond (1036m) avec au passage quelques vues sur le barrage de Génissiat, le Sorgia et les monts du Jura.

plan du parcours sur IGN rando : cliquez  ici

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