Drôme : col de Menée / Grimone et retour
Cette année, c'est une randonnée dans le Diois avec 3 participants qui est programmée les Samedi 06 et Dimanche 07 Juillet 2013.
Au programme : le Samedi, départ du col de Menée pour aller à Grimone en passant par les Sucettes de Borne et le Dimanche, retour en passant par le Jocou et le Mont Barral.
Il fait très beau à 9h30 lorsque nous partons du tunnel de Menée, côté Drôme à 1450m d'altitude.
Nous suivons une large piste qui rejoint le GR93 et la GTV (Grande Traversée du Vercors avec marquage jaune et vert) et qui arrive à proximité d'une bergerie où sont parqués quelques centaines de moutons avec des patous.
Il faut contourner l'exploitation soit à droite soit à gauche pour retrouver le GR qui va nous emmener au col de Jiboui (alt. 1619m), en face du ravin de Combette.
La descente le long de ce ravin se fait par un beau sentier dans une pinède.
En sortant de cette pinède, nous retrouvons une large piste qui nous conduit au refuge de la Tour, actuellement en cours de restauration.
Après un nouveau passage en forêt, nous quittons temporairement la direction de Grimone pour nous rendre vers les Sucettes de Borne.
C'est un lieu qui mérite le détour, des roches qui se dressent verticalement, d'une hauteur de 40 à 50 mètres pour certaines, dont l'origine remonte à environ 135 millions d'années et sont le résultat de périodes de retrait de la mer, plissement de terrain et autres érosions.
Comme il est 12h30 passés, nous profitons de ce site spectaculaire pour faire notre pause pique-nique et la sieste pour certains.
Après cette pause nous revenons sur nos pas de quelques centaines de mètres puis prenons à droite la direction de Grimone.
C'est une montée agréable dans la forêt, sans difficultés, jusqu'à Piégu puis une large piste forestière un peu défoncée passant par le col de la Péyère.
400 mètres plus loin, nous prenons plein Est à droite une petite sente en direction de Grimone.
Au bout de 600 mètres environ, nous sortons de la forêt pour déboucher au milieu des genêts en fleur dans les alpages sous la crête des Amoussières.
À la cote 1314 le sentier bifurque au Sud jusqu'à la cote 1289 où nous pénétrons de nouveau dans la forêt.
Après le passage du ravin de Clastre (alt. 1300m) nous slalomons entre les genêts, aubépines et autres plantes largement fleuries jusqu'à l'entrée de Grimone (alt. 1110m).
Le gîte "la Sauvagine" est facile à trouver dans ce hameau de Glandage qui compte une douzaine de maisons.
Accueil chaleureux, nous nous installons, prenons une bonne douche avant de faire le tour du village.
voir site du gîte : cliquez ici
Le repas du soir est pris en compagnie d'un groupe de 3 randonneuses et d'un autre couple de randonneurs.
Repas animé avec discussions autour des itinéraires de chacun, de la faune (photographie par une des randonneuses d'un oiseau qui pourrait être la femelle d'un Tétras-Lyre, mais sans certitude), et des multiples fleurs rencontrées pour leur mettre un nom.
Bilan de la journée : 12,6 km parcourus avec 680 mètres de dénivelée positive et 950 mètres de négative.
6 heures de marche entrecoupées de nombreux arrêts pour les photos.
2ème jour : lever à 7h00 pour prendre le petit déjeuner à 7h30.
Au programme du jour, montée au Jocou puis au Mont Barral avant de revenir à notre point de départ de la veille.
Les 3 randonneuses sont aussi sur le départ mais ne sont pas très sûres de monter au Jocou.
Le ciel est complètement dégagé lorsque nous partons pour une montée à peu près ininterrompue jusqu'au sommet du Jocou.
Sentier pas très bien entretenu pendant environ 1 km après le départ puis large piste jusqu'au lieu-dit "La Pouyat" (cote 1350).
Nous prenons alors à droite un sentier en forêt avec une pente un peu plus soutenue.
Bifurcation à gauche sur la variante du GR93 qui est une large piste puis un sentier assez facile qui s'élève dans la forêt domaniale de Jocou.
Nous arrivons ainsi au col Pigeon où nous retrouvons la GTV et avons l'occasion d'observer des vautours fauves qui survolent les environs.
Nous sommes alors sortis de la forêt et, à partir de là, nous allons cheminer presque en permanence sur des crêtes, ou en tout cas en terrain découvert, avec une vue exceptionnelle dans toutes les directions et avec une multitudes de fleurs de montagne sous nos pieds.
Nous passons bientôt devant une cabane de berger avant d'atteindre le sommet du Jocou (alt. 2051m) vers 11h30 soit après 3 heures de montée.
Vue panoramique à 360°, dommage que des nuages commencent à arriver et nous empêchent de bien voir les sommets à l'Est (l'Obiou, le Grand Ferrand) ou le Mont Aiguille et le Grand Veymond au Nord-Ouest.
Beau panorama malgré tout.
Plus près, se précise le Mont Barral vers lequel nous allons continuer.
Descente du Jocou puis remontée le long d'une arête jusqu'à la cote 1997.
À partir de ce point nous découvrons une descente qui nous paraissait corsée, au vu des courbes de niveaux sur la carte, et effectivement elle l'est.
200 mètres de dénivelée sur environ 400 mètres de long, caillouteuse, glissante, il faut y aller prudemment avec l'aide des bâtons.
Nous croisons un groupe d'une douzaine de randonneurs dont certains souffrent dans cette montée.
On ne peut que les rassurer en leur indiquant que cette montée n'est pas très longue.
Nous rejoignons le col de Seysse (alt. 1744m) où nous retrouvons nos 3 randonneuses qui ont pris un autre itinéraire sans passer par le Jocou et qui sont déjà installées pour le pique-nique.
Séance photos de part et d'autre et nous nous installons en leur compagnie non loin d'un troupeau de chèvres et moutons gardé par un patou et un autre chien qui ne tarde pas à nous rendre visite et faire le tour de tout le monde pour obtenir des caresses.
Après le pique-nique les randonneuses repartent par leur itinéraire de l'aller alors que nous nous dirigeons en direction du Mont Barral.
La première partie est très agréable, nous suivons la crête de Jiboui, puis à partir de la cote 1731 une montée soutenue pendant environ 25 minutes nous amène au sommet du Mont Barral (alt. 1903m).
Pause au sommet pendant laquelle nous avons l'occasion de revoir les vautours fauves qui volent cette fois en contrebas du sommet avant de disparaître dans une autre vallée.
Nous admirons encore une fois cette incroyable quantité de fleurs dans les rocailles qui constituent cette crête proche du sommet.
Après cette longue pause nous entamons la dernière descente jusqu'au col de Menée.
Pour commencer, descente en parcourant l'arête sommitale puis traversée de prairies, passage vers la source de La Freidière (les sources sont plutôt rares dans la région), puis une belle forêt qui débouche dans un pâturage avec le Mont Aiguille juste en face de nous, enfin un large chemin en forêt nous amène au col marqué par une croix.
Le col se trouve au dessus du tunnel à la limite de l'Isère et de la Drôme.
Il n'y a plus qu'à prendre un sentier qui descend vers l'entrée du tunnel, près de laquelle est garée notre voiture.
Bilan de la journée : 13 km parcourus avec 1210 mètres de dénivelée positive et 930 mètres de négative accomplis en 7 heures.
Un aperçu des fleurs rencontrées tout au long du week-end.